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Art et artisanat

Les deux signes distinctifs particuliers aux Marquises en matière d'art et d'artisanat sont le tapa et la technique du tatouage.

- Le tapa

- Tatouage

Le tatouage

                                                                                                                                                                                                                                                                        

Le tatouage est fait désormais partie des vecteurs les plus expressifs et les plus vivants de la culture marquisienne traditionnelle. Les jeunes marquisiens ont puisé dans les motifs du passé et ont remis cette parure ancestrale au goût du jour.

La tatouage vient vient du tahitien tatau, terme qui fait référence à la pratique consistant à graver sur la peau des marques indélébiles. Cette pratique concerne diverses civilistions  mais c'est dans le triangle polynésien ( Hawaii-Marquises-Nouvelle-Zélande) qu'elle a pris les formes les plus achevées. Ce sont les navigateurs européens ,qui , les premiers , au XVIIIème, siècle relatèrent cette coutume alors inconnue en Europe. Certains marins si firent eux mêmes tatouer. Lorsque les missionnaires s'installèrent en Polynésie, le tatouage subit le même sort que le reste de la culture polynésienne : considéré comme païen, il fut interdit.

Dans la civilisation traditionnelle, le tatouage revêtait de multiples significations. C'est d'abord un symbole d'appartenance à une communauté, à un clan, une reconnaissance sociale. C'est également un rite initiatique  ; aux Marquises, le passage de l'adolescence à l'age adulte se faisait lors d'une cérémonie sur le tohua, au cours de laquelle le jeune adulte exibait ses tatouages, symboles de sa bravoure. Par ailleurs, il exprime le rang social de l'individu, son statut. Au fur et à mesure de son évolution et des étapes de la vie, la personne exprime son identité en ajoutant des tatouages sur son corps. C'est également une parure esthétique qui fait partie du jeu de la séduction entre hommes et femmes. Enfin, il servait également à intimider : aux Marquises, les guerriers se faisaient marquer le visage de larges bandes horizontales pour se donner un air effrayant face à l'ennemi. Le tatouage concernait aussi bien les hommes que les femmes, mais ces dernières à moindre échelle.

La technique et les motifs obéissaient à des codes stricts. L'art du tatouage était l'apanage d'une corporation respectée, celle des maitres tatoueurs, qui suivaient un lond apprentissage avant d'exercer leurs savoirs. Ils utilisaient des morceaux d'os affûtés et assemblés pour former une sorte de peigne. ; celui-ci était fixé sur une tige en bois. Le tatoueur trempait dans un pigment noir fait à partir de suie mélangée à de l'eau ou à des usbstances végétales et frappait la tige avec un petit maillet pour faire pénétrer le pigment dans la peau.

Le Tapa

      Autrefois, la technisue du tapa, pratiquée dans toute l'Océanie, permettait de confevtionner des étoffes non tissées à partir de l'écorce d'arbre à pain, de banian ou de murier. La teinte du tapa varie selon le bois utilisé.

Les écorces du jeune tronc sont fendues et décollées du bois avec une baguette taillée en pointe. Elles sont ensuite trempées dans l'eau pour les assouplir. Les lamelles d'écorce sont étalées sur une enclume de pierre taillée . Avec un battoir à rainures parallèles, on martèle à coups répetés plusieurs heures durant l'écorce qui s'amincit et s'élargit progressivement. Lorsque la pièce est reminée, elle est mise à sécher puis décorer.

Aujourd'hui, il n'y a plus guère qu'aux Marquises que cett technique est encore utilisée. Cette artisanat est ailleurs remplacé par le tissu. 

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